Les progrès considérables réalisés dans le domaine des technologies de l’information au cours des dernières années ont beaucoup facilité l’accès à la grande masse de données produites dans le domaine des sciences de la Terre solide et ont rendu possible une approche multidisciplinaire intégrée. EPOS capitalise sur cette évolution pour fournir un point d’accès unique aux données, produits et services de différents domaines des sciences de la terre solide.
Les objectifs d’EPOS sont les suivants :
- promouvoir la recherche multidisciplinaire pour une meilleure compréhension des processus physiques de la Terre et de leurs conséquences telles que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les tsunamis ;
- établir un plan à long terme pour faciliter l’utilisation intégrée des données, des modèles et des équipements expérimentaux des infrastructures de recherche existantes et nouvelles ;
- adopter des solutions juridiques adéquates pour gérer les infrastructures de recherche paneuropéennes distribuées, en s’appuyant sur une politique de partage des données pour un accès ouvert et une utilisation transparente des données, tout en garantissant le respect mutuel des droits de propriété intellectuelle.
Les bénéfices d’EPOS
L’infrastructure de recherche internationalement reconnue EPOS ouvrira de nouveaux horizons pour la recherche en sciences de la Terre solide. L’accès transparent aux données et aux services nationaux et européens profitera à l’ensemble de la société pour relever des grands défis sociétaux et constituera un atout essentiel pour les chercheurs.
EPOS pour la recherche
L’ampleur des processus physiques et chimiques impliqués dans les sciences de la Terre exige de nouvelles approches intégrées de l’analyse et de l’interprétation des données, dans le cadre d’une augmentation rapide du volume et de la complexité des données. Grâce à une approche pluridisciplinaire et innovante, EPOS offrira un accès ouvert aux données géophysiques et géologiques, ainsi qu’aux outils de modélisation les plus avancés, tout en promouvant des approches interdisciplinaires pour les études en sciences de la Terre. EPOS offre une plate-forme permettant d’intégrer les infrastructures de recherche nationales existantes dans un cadre européen, avec un accès interopérable aux données et aux produits de données, aux laboratoires analytiques et expérimentaux, dans le but de connecter ces services aux outils de modélisation et à l’analyse des données HPC.
EPOS pour la société
Les risques naturels, tels que les tremblements de terre, les volcans, les glissements de terrain et les tsunamis, constituent une menace pour les sociétés et les économies européennes. Il est nécessaire de renforcer la sécurité et de soutenir la vie en société, l’industrie et les entreprises. En combinant les données et les outils de modélisation, les spécialistes des sciences de la Terre explorent les forces motrices des géo-risques européens et peuvent ainsi comprendre comment ils apparaissent et évoluent. En outre, ils peuvent se faire une idée précise de l’exposition potentielle et, dans certains cas, améliorer les capacités de prévision. EPOS fournit des données et des services multidisciplinaires qui facilitent cette recherche et permettent aux scientifiques de fournir des informations précieuses aux autorités et à la société civile ainsi qu’aux acteurs privés. Il en résulte une prise de décision plus efficace, une meilleure gestion et une atténuation des risques, un renforcement du secteur de l’innovation et une société européenne plus forte.
L’Europe connaît également une demande croissante de ressources, et c’est un défi de découvrir et d’exploiter de nouvelles ressources et techniques, y compris des installations de stockage, sans porter préjudice à l’environnement. L’utilisation des données et des informations multidisciplinaires d’EPOS est bénéfique pour la croissance économique, car elle peut contribuer à développer un approvisionnement sûr et durable en ressources naturelles – énergie, eau et matières premières – et à gérer les déchets de manière responsable.
Publié le 26 mai 2020.